• L'Ardennais

    Race

    L'ardennais.jpg

    Région d'origine : France / Belgique

     

    Morphologie : encolure trapue ; dos court ; reins musculeux ; croupe

    arrondie ; membres courte et osseuse.

     Taille : 1,60 à 1,65 m 

    Poids : de 700 à 1000 kg

    Robe : bai et rouan ; gris, alezan, palomino et aubère admis mais rare.

    Particularités : possède une grande force, résiste au grand froid

     Tête : courte mais large, nez camus.

     Caractère : affectueux et plein de bonne volonté.

     Utilisation : Travaux ruraux (champ, débardage...)

     

    Ses origines : Selon certains, l'ardennais serait le descendant du cheval de Soluté, un équidé préhistorique au nez retroussé qui vécut il y a 50 000 ans. Il mesurait environ 1,50 m au garrot, comme le plus petit des ardennais. Evoluant dans une région froide et montagneuse, il devient peu à peu un animal robuste et au pied sûr. L'ardennais tient son nom des Ardennes, région accidenté de le France et de la Belgique.

     

    Son histoire : Au début du 19ème siècle, l'ardennais fut croisé avec l'arabe et le pur-sang, ainsi que le boulonnais et le percheron. Le petit ardennais qui fit ses preuves en tant que cheval de cavalerie et d'artillerie est aujourd'hui devenu relativement rare, mais son sang se perpétue au travers d'autres races. L'agriculture eut besoin de chevaux de trait très puissant, et l'ardennais fut croisé avec l'imposant trait belge. C'est ainsi qu'apparut l'ardennais lourd. Il a été utilisé pour créer le trait du Nord, ainsi que l'Auxois.

     

     Sa robe : La couleur principale la plus recherchée chez l'ardennais et le rouan, en particuliers le rouan bai. Le gris fer est accepté mais pas le tacheté. L'alezan, le palomino, le bai et l'aubère sont également autorisés.

     

    Son utilisation : Jusqu'au 19ème siècle, l'ardennais fut utilisé comme cheval de selle et cheval de trait car il n'était pas aussi massif et épais qu'aujourd'hui. Au 17ème et au 18ème siècles, la race fut maintes fois utilisé comme cheval d'arme. On raconte que Napoléon ne serait peut-être pas rentré sain et sauf de sa campagne en Russie sans l'ardennais. Aujourd'hui, l'ardennais est très apprécié par les débardeurs en forêts car il peut se faufiler partout.

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